19 oct. 2009

Quand je suis en vacances

Je déprime quand vient l'heure de partir en vacances. Je traîne des pieds, je soupire. J'arrive à la maison ; il est temps pour mon sourire de revenir. Après tout, il n'y a pas besoin de travailler huit par jour au collège, je peux me lever tard, me coucher tard. Dormir beaucoup, enchaîner les siestes. Un regain d'espoir renaît, le sale espoir. Mon père arrive, il montre les billets de train, d'hôtel, de parc, de n'importe quoi. C'est son jouet, les vacances. Il a le droit de décider de nos vies, de les regenter comme un petit tyran. Il aime ça, tout choisir. Qu'on le suive, tels des petits caniches, qu'on le voit s'amuser, qu'on en soit la preuve vivante : "oui, il a fait ça". Nos pieds crient au scandale et nous aurions bien envie de faire pareil. Mais chut, il faut se taire.
Bonnes vacances !

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