1 janv. 2010

Le temps est venu

Hier, j'ai participé pour la première fois à une fête. Je ne me suis pas contentée de boire de la bière, tout ce qu'on me tendait pour être soûle et danser comme une idiote. Je ne me suis pas assise sur la chaise la plus confortable, le canapé le plus moelleux en attendant le désert d'alcool, puisque je ne fume pas (sauf quelques joints, quand ce sont des gens que je connais qui les font), et le moment de rentrer. J'ai dormi dans une maison inconnue, et je n'ai pas eu peur que ma mère se sente seule. Ma mère a fait sa vie, pourquoi devrais-je refuser des invitations à dormir collés/serrés, quand j'en ai tellement besoin ? On avait relié tous les duvets présents, j'ai dormir sur un matelas, dans les bras d'un type que je venais de connaître, il était chaleureux et trop bourré pour me faire quoi que ce soit. On s'était trouvé. Au réveil, il a posé un baiser sur mes cheveux. Il a embrassé mes cheveux ! Je ne le verrai plus jamais, mais un garçon amoureux de quelqu'un qui n'est pas moi est vraiment tendre. Je ne suis pas une briseuse de couple, juste une assoiffée de tendresse. Les gens amoureux aiment tout le monde : j'en profite. Les personnes qui m'aiment sont désespérés, nerveux, possessifs. J'aimerais être quelqu'un d'autre pour pouvoir profiter de cette tendresse qui ne m'appartient pas en ce moment. Tout à l'heure, vers six heures, je vais aller au cinéma avec ce coeur tendre, un australien sympathique et le couple qui m'a invité à cette soirée du nouvel an. Il y avait une autre fête, donc le résultat de la "nôtre" était de seulement une dixaine de personnes. C'était intime et ce dont j'avais réellement besoin. J'ai retrouvé l'envie d'écrire, et pas uniquement des oeuvres fictives, la preuve, vous l'avez devant vous. Je renais, et je remercie mes anges gardiens, Camille, Théophile, Etienne, et Mickael (désolé pour l'accent merdique ; toi aussi tu es mignon quand tu as les cheveux dans tout les sens ; ta copine a de la chance ; Medhi aussi, hi hi).
Je vais arrêter là, les fêtes ne sont pas vraiment mon truc et je commence à ressembler à ces junkies qui ont mon âge si juvénile et qui parle de "s'enfiler des téquilas, des vodkas-coca, des dizaines de bières. Pour ma mère : j'ai compté, j'ai bu quatre bouteille de bière relativement petite, et quelques gorgées de vodkas 37°, parfois agrémenté de mélange de sirop dégueulasse, du type framboise/menthe, citron vert(on m'a fait trouvé la différence entre jaune et vert, alors je précise)/framboise/menthe. Quand je suis venue vous voir, j'étais pompette et je perdais l'équilibre. C'est fou que tu n'aies rien vu, maman, c'est fou.
"Je ne suis pas supersticieuse, mais commencer l'année entre vous et quelques aller-retour pour voir mes parents (c'était à 200m de la maison de Camille où mes parents réveillonnaient), un peu bourrée, sacrément heureuse, c'est un bon présage, les gars."

1 commentaire:

Ne perd pas ton temps : prends-le